Les forces en présence

Les humains
Ne rêvons pas : ils ne sont plus qu’un doux souvenir (ou plutôt un lointain cauchemar) pour les espèces présentes. Il y a peut-être des survivants humains ailleurs, mais on s’en fout : ils sont à l’âge de pierre et il leur faudra 10000 ans avant de revenir en Australie : on est tranquille !

Les Aborigènes
Concentrés autours de zone qu'ils appellent le pays des rêves (faut arrêter de fumer les gars…), des enclaves tabous qui sont censés regorger d'un énergie magique. Les Aborigènes sont les survivants du virus. Ce dernier se signale par une simple maladie infantile sans gravité. Après l'épidémie, ils ont repris leur mode de vie tribale.
Les modifications (et c'est peu dire !) de la faune et de la flore les ont repoussés à l'est de la cordillère australienne. Il occupe maintenant la côte est (je dis ça pour les nuls en géo, les p'tits malins ont compris depuis la phrase précédente).
Ils utilisent une magie chamanique dont on connaît mal les effets. (De toute façon, je vais pas sortir des règles de magie gonflante pour gros bills sans imaginations. Les MJs, qui eux doivent en avoir, de l'imagination, se démerderont !)

Les "survivants"
Ou ce qu'ils en restent: des dégénérés, à moitié aveugle après une éternité dans des souterrains crasseux. Les effets secondaires du virus n'a pas fait dans la dentelle. Leur capacité intellectuelle déjà largement amoindrie (on a faire à des ex militaire et ex politiciens) ne s'est pas amélioré.
Vivant en meute, totalement nu, ils errent dans le réseau de bunker et de tunnel de la cordillère australienne. Ils sortent généralement la nuit quant la faim leur tenaille les entrailles.
Plutôt froussard, ils s'expriment par onomatopée : Dvous! Pos! Goch! Droat!... (Puisque je vous dis qu’il y avait des militaires dans le tas !)
Ils se déplacent à quatre pattes, parfois sur deux et n'arrêtent pas de se chamailler entre eux. Et contrairement au loup, ils ne répugnent pas à se dévorer entre eux en cas de disette. (Y’avait aussi des politiciens : faut pas l’oublier !)

Les Hamsters mutants
Expérimentations de scientifiques, à la fois mignons et débiles. Ils ont construit une société nomade qui parcourent le désert à bord de Harvesters. Ce sont des véhicules énormes, des moissonneuses gigantesques, contenant à la fois des réserves alimentaires (à base de mais), des habitations, des bases pour les véhicules d'interception et des centres de recherches. Ils sont dingues de vitesse, de grosses armes et d'inventions extraordinaires. Ils sont totalement irresponsables, curieux et d'une mauvaise foi légendaire. Leur technologie est très empirique : c'est le moins que l'on puisse dire.
La société des Hamsters est basé sur un matriarcat tyrannique, associé à une structure de clans.
Les Hamsters sont divisés en plusieurs compagnies : (allez jeter un coup d’œil sur la carte pour voir où tout ça se situe !). Pour ceux qui n’ont jamais fait d’ethnologie (ne mentez pas, j’ai vu dossier scolaire : non seulement vous ne faites pas d’ethnologie, mais en plus vous branlez que dalle en classe ! Feriez mieux de bosser au lieu de faire du jeu de rôle !) , le clan est une structure familiale large : le père, la mère, les enfants, les grands-parents, les cousins, les beaufs et les belles-mères en primes : la vie n’est pas de tout repos !
Les compagnies sont un agrégats de clans plus ou moins affiliés. C’est un peu comme ces putains de mariage où on invite la belle famille : Grosso modo, on a deux clans ensemble et à la troisième bouteille, y’a oncle georges bourrée qui fout la main au cul de la belle-mère totalement coincé tandis que les cousins-cousines se roulent des palots dans les toilettes… Excusez moi je m’égare… Oubliez tout ça : de toute façon ça finit soit très bien, tout le monde s’est marré, ou très mal, on s’est bagarré. Et je ne vous parlerai pas de tout les cancans une fois le mariage finit (non n’insistez pas, je n’en parlerai pas où alors envoyez-moi de l'argent).

Les compagnies

La Big Bush Cie : la plus importante au niveau population. Bien planqué entre deux chaînes de montagnes, elle a sut se développer tranquillement et est relativement stable au niveau politique. Sa surpopulation a entraîné une période d’agrandissement territorial. Depuis, elle s’est heurté à la Blue Skye Cie au nord et à l’Antartica Cie au sud. Bref dans ces deux régions la guerre fait rage et le problème de surpopulation est réglé.

L'Antartica Cie C’est l’une des plus évolué techniquement : faut dire qu’ils ont mis la main sur des reste de technologie humaine : ce qui les a fait progresser un max. Elle cherche à s’étendre mais les régions de l’est et de l’ouest ne sont pas assez faciles d’accès et pas assez riches à son goût. Sinon , pas mal de tarés (on parle des hamsters quand même !) aimeraient bien savoir ce qu’il y a au delà de cette étendue humide…

La Blue Skye Cie : Les hamsters aiment bien les armes, ceux là aiment bien l’armée. Toujours en butte au attaques des Warriors et autres freeboters, les hamsters de cette companies ont développé une société militarisée et répressive (l’un ne va pas sans l’autre). et s’ils n’ont toujours pas réussit à dominer le continent, c’est qu’ils ne sont que des hamsters (c’est à dire bête et indisciplinés!)

Les Wild West Clans : situés loin à l’ouest, ce sont des clans de minables dégénérés. On les compare à des arriérés des cul-terreux. Faut dire que la région n’est pas facile et pas très riche, mais bon on ne les force pas à vivre comme ça !

Les Warriors Cie complètement à l’est, dans un paysages torturés, entrecoupés de milliers de rivières et de centaines de fleuves descendant de la cordillère australienne, les warriors vivent en petits clans qui se combattent les uns les autres et parfois même songent à convier leurs proches voisins à ces réjouissances.

Les Centers Freeboters : nation fantoche mais toutefois redoutable (car ayant échappé à tout contrôle) les freeboters sont une multitudes de clan qui ravagent le centre du continent et les alentours. Mis en place par l’Antartica afin de contenir l’hégémonie de la Blue Sky, l’affaire connut un succès jamais démentie. Au point qu’aujourd’hui les responsable de l’Antartica se demandent comment se débarrasser de cet encombrant voisin !


La vie d'un hamster

A l'intérieur de chaque compagnie, les hamsters vivent en clans, chaque clans vit dans un ou des harvesters.
Ces véhicules moissonnent le mais, celui-ci est consommé ou mis en réserve. Le reste est brûlé et sert à faire avancer l'harvester. Les cendres sont rejetés ainsi que tous les détritus, à l'arrière et favorise le développement de nouvelles pousses. Les harvest se déplacent à une vitesse de 6 à 15km/h. Les harvest de guerre sont capables de pointe jusqu'à 30km/h, ce qui les rend redoutables pour les engins "civils". En plus, tous les harvesters sont équipés d'armes destructrices à faire pâlir d'envie le tank moyen.
Les hamsters sont des animaux eusociaux : Seuls quelques individus assurent la reproduction de l'espèce, les individus non reproducteurs prennent soin de la progénitures des reproducteurs. Cette eusociabilité dissimule une compétition féroce entre les individus. On assiste ainsi à des combats bruyants pour l'accès à la nourriture et au nid. Cependant les colonies sont très hiérarchisées : la reine et les mâles reproducteurs dominent les non-reproducteurs, et les ouvriers les plus gros dominent les plus faibles. Grosso modo, ça ressemble à une société humaine dominé par une grosse pondeuse et un aréopage de mâles totalement inutiles : ce sont les gonzesse qui bossent ! (le rêve de tout mâles humains et de toutes féministes concrétisés par votre humble serviteur !)
Les conflits importants sont généralement déclenchés par la reine, qui est le membre le plus actif et le plus agressif de la colonie. (C’est toujours les gonzesse qui foutent le bordel de toute façon !)
La femelle dominante règne sans partage sur l'harvest. Les mâles sont regroupés dans un harem : nourris, logés, blanchis (putain le pied) ils n’ont qu’à baiser (Non ! Où j’dois signer ?) un grosse dondon acariâtre et nymphomane ! (P’tain, je savais qu’il y avait une arnaque ! Rendez moi ce contrat !).
Ce n’est pas que je ne les aimes pas, mais les hamsters ont deux gros défauts : ils ont mauvais caractères (ça n’arrête pas de râler, c’est d’une mauvaise foi politicienne) et en plus ça vie la nuit (que celui qui n’a jamais regretté d’avoir acheté un hamster, la première nuit, me jette la première bière !).
Les hamsters adorent porter des harnais en tout genre où s’accroche un tas de babioles inutiles et autres curiosité technologiques. En revanche les quelques vêtements qu’ils portent : des combis, des casques ou des salopettes, n’ont jamais de poche. Les hamsters ont des bajoues dans lequel ils fourrent un peu n’importe quoi : c’est dégueulasse.

En partant de tout cela : Vous commencez à avoir une idée de l’ambiance pourri qu’il règne chez les hamsters.

Imaginez, 50 à 100 hamsters (femelles pour la plus part, dont on a l’impression qu’elles ont toujours leurs règles) entassés dans un véhicule bruyant roulant à 5km/h menés dans une grande moisson interminable par une reine mère hystérique ! Forcément c’est pas la joie ! ça ne donne pas envie de jouer !

Et pourtant si, car si vous êtes arrivés jusque là c’est que vous êtes intéressé ! et petit veinard , on va passer au système de jeu !