Ben les mecs, le futur est pas donné!

Tout a commencé en cette fin de putain de deuxième millénaire.

Alors que ces enfoirés de frenchies nous faisaient cadeau d'un concerto pour feu d'artifice atomique, un virus s'est répandu vitesse grand V sur toute la planète. Cet aberration génétique radioactive a, en deux temps, trois mouvements envoyés Ad Patres 99,9% de la population mondiale. Les rares survivants se sont révélés naturellement immunisés à ses effets. Une bonne fièvre, une chiasse d'enfer et hop au bout de 1 semaine, vous étiez morts ou sauvés. A part une poignée de miraculé dont nos braves aborigènes, l'humanité se réduisit à un immense fosse commune. Notre belle civilisation occidentale devint aussi anachronique qu'une bouteille de coca vide dans le désert du Kalahari. En quelques semaines le nombre de morts fut tel que les pompes funèbres et les gouvernements furent incapables de venir à bout du problème. L'économie de marché, le GAT, la bourse, tout s'effondra. Quelques tarés haut placé décidèrent qu'il fallait réagir et déclenchèrent un mini holocauste nucléaire, vite arrêté faute de commandement et qui n'eut d'autres effets qu'un bref hiver nucléaire. Comme disait mon grand-père, heureusement qu'il fait chaud dans le Bush : les survivants complètement déboussolés, démunis du superflu comme du nécessaire réussirent ainsi à survivre, préservés de la glaciation par notre beau climat tropical. Les nouveaux maîtres de la planète ne se réduisaient plus qu'à une poignée de barbares incompétents et de hippies totalement stones. Les abos quant à eux redevenaient maître d'une Australie aux relents de frigos après une longue panne d'électricité.

Faut dire qu'une dizaine d'épidémies mortelles (c'est dingue comment les macchabées attirent le choléra, la peste et autres joyeusetés microbiologiques), un tas de radiations nucléaires, un hiver du même nom, avaient largement modifié la face de l'Australie (autant qu'un ravalement de façade pour Liz Taylor). Les végétaux et autres bestioles avaient suivis le mouvement dans le sens du changement.

Commençons par nos amis les plantes vertes. Le maïs transgénique s'est très bien adaptés (merci enculés de biogénéticiens de mes deux). La preuve: Les radiations et l'évolution ont pallié à son impuissance génétiquement programmé. Le maïs est devenu une plante envahissante, au point de transformer notre belle île en un immense champ de maïs.

Nos amis les bêtes maintenant (non, je ne parle pas des politiciens), incapable de s'adapter à une nouvelle alimentation, moutons, kangourous et koala sont devenus les dinosaures de notre époque : ils ont totalement disparus (et c'est tant mieux!). Quant aux humains, à part quelques abos qui ont retrouvés leur m'enfoutisme ancestrale, ils ont disparus pour laisser la place à une nouvelle espèce intelligente (enfin pas tant que ça: faut dire que les humains n'avaient pas placer la barre très haute !): les hamsters.

Ils doivent leur existence à quelques militaires fachos, politicards véreux et hypocrites et une flopée de savant fous. Planqués dans des abris anti-tout, ces derniers attendaient que les choses se tassent avant de les reprendre en main. Les années passèrent, les conflits d'intérêts et les crises de claustrophobie eurent raison de plusieurs abris. Après plusieurs générations, et presque autant de tentatives de sorties ratées, ils fallaient se rendre à l'évidence: le virus encore vivace à la surface empêchait le retour des "enterrés". Sous la persuasion armée des militaires, les savants se mirent au travail. Et après de nombreux échecs (plus ou moins catastrophique pour les hamsters et les cobayes (humains ceux-là) : paix à leurs âmes!) l'antidote fut découvert et les cobayes y survécurent. Ou plutôt, les hamsters y survécurent, comme on allait le découvrir plus tard, les effets secondaires étaient nombreux.

Dans l'euphorie du moment, ce fut la rué. En quelques jours tous les échantillons disponibles furent accaparés par des individus sans scrupules. Ces derniers ouvrirent les sas, condamnant les personnes qui n'avait put bénéficier du miraculeux remède.

Les heureux gagnants de la super loterie pharmaceutique en furent pour leur peine. Humains comme hamsters mutèrent. Si les hamsters gagnaient en taille et intelligence, les humains régressèrent (bien fait pour leur gueule).

Avec leur libido coutumière et le maïs à gogo, les hamsters devinrent les maîtres du continent et édifièrent une nouvelle civilisation !